AVERTISSEMENT !
Le Contrôle de la Respiration ou Breath Control est une pratique de « edge play » dangereuse. Lorsque le soumis totalement immobilisé est à la merci des étouffements que lui prodigue sa Dominatrice, il remet en quelque sorte sa vie entre ses mains, ce qui suppose une totale confiance des partenaires.
De la part de la Maîtresse cela demande une vigilance constante afin de détecter un éventuel malaise de la personne qu’elle étouffe, d’où l’importance pour le soumis de ne s’abandonner ainsi qu’à une Dominatrice expérimentée.
De la part du soumis cela exige réciproquement une parfaite transparence en ce qui concerne d’éventuels problèmes de santé pouvant réduire ses capacités à résister à de longues apnées.
Il est indispensable de convenir d’un signal de sécurité pour arrêter le jeu à tout moment. Par exemple quelques maillons d’une chaîne que le soumis garde constamment dans sa main et peut faire tinter ou laissera immanquablement tomber en cas de malaise. 
Pratiquer ce jeu en solitaire est totalement à exclure ! Chaque année des personnes meurent suite à un jeu d’auto-asphyxie érotique.
L’ascenseur monte lentement, très lentement, comme si il voulait me laisser le temps et la possibilité d’interrompre ce voyage vers la chambre des supplices. Il faut dire que je suis en tort vis à vis de Maîtresse Célia, ayant du la supplier d’accepter de reporter cette séance, pour cause d’un contretemps de ma part que j’aurais pu.. non dû anticiper. Aussi je sais que Maîtresse Célia va se montrer des plus sévères, d’autant plus qu’elle m’a demandé de lui décrire par avance quels supplices je mériterais, en insistant sur le fait que je doive les redouter particulièrement… Nul espoir de tricher en évoquant des supplices qui seraient trop indulgents, Maîtresse Célia, connait bien ma résistance et mes limites, qu’elle a bien l’intention de repousser pour me punir. 
 
Arrivé sur le palier, j’ai un moment d’hésitation, mais Maîtresse Célia entrouvre la porte. Elle est vêtue d’un bustier moulant, d’un élégant pantalon de velours, étoffe dont je suis fétichiste, et d’escarpins aux talons vertigineux. Je suis immédiatement subjugué par son regard, à la fois sévère et amusé de mon air pataud et indécis. Après mes balbutiantes explications sur les raisons qui m’ont conduit à ne pas honorer mon dernier engagement, Maîtresse Célia m’expédie dans la salle de bains. C’est une question d’hygiène, mais surtout, dans mon cas, une étape indispensable, une sorte de sas qui me permet de me mettre en condition de supporter l’épreuve qui m’attend. Quand je ressors de la salle de bains, j’ai définitivement endossé mon état de soumis prêt à subir les supplices dont s’amusera ma Maîtresse. 
 
Elle m’ordonne de m’agenouiller au centre de la pièce, me tourne autour en faisant claquer ses talons, puis commence par me lier les poignets dans le dos avec de solides bracelets de cuir, et pose les pinces Japonix sur mes tétons. La douleur est intense, je ne peux réprimer des gémissements qu’elle étouffe en se plaçant derrière moi et en plaquant sa main gantée sur mon visage, obstruant ma respiration. Commence le premier jeu de breath control, d’une main elle m’étouffe et de l’autre tire de manière saccadée sur la chaine reliant les pinces, s’amusant de mes cris étouffés.
 
Comme en me débattant je réussis à aspirer un peu d’air, elle m’ordonne de revêtir ma cagoule de latex, qui ne possède des orifices que pour les yeux et deux petits trous au niveau des narines, si faciles à obstruer… Cela fait, elle recommence de longues séries d’étouffements entrecoupés de courtes pauses durant lesquelles elle manipule de manière sadique la chaine reliant les pinces Japonix. 
 
Qui a déjà subit la pose de telles pinces sait que la douleur est très intense au début, puis diminue progressivement, comme si le corps se faisait à cette écrasement de parties sensibles. En manipulant à nouveau les pinces en tirant sur la chaine, leur étau se resserre et la douleur redevient à nouveau très vive. 
Ainsi l’alternance entre les apnées et l’action sur les pinces pendant les pauses est des plus sadique, car le soumis à bout de résistance espère une pause qui lui permettra de respirer une goulée d’air, mais il redoute aussi cette pause qui sera accompagnée d’un pic de douleur à la limite du supportable. D’ailleurs est il même possible de reprendre sa respiration tout en criant ? 
 
Me voyant vaciller, me balançant de droite à gauche pour chercher à échapper à sa prise,  Maîtresse Célia pense qu’il est temps pour que je sois allongé, position qui pourrait paraitre plus confortable… mais ce n’est qu’un leurre comme la suite va le montrer. En effet il est temps de mener à bien une immobilisation qui me laissera totalement à sa merci. Pour cela elle m’ordonne de me lever, puis saisi un grand rouleau de cellophane dont elle enveloppe mon corps du cou jusqu’au genoux, en me demandant de tourner sur moi même. Je me sens la proie d’une araignée qui petit à petit m’entoure d’un cocon étanche qui restreint de plus en plus mes mouvements. Maîtresse Célia m’aide à m’allonger sur le sol en pliant mes genoux, puis m’ordonne de lever les jambes et termine de parfaire cette prison de plastique en entourant mes mollets et mes pieds de manière à ce que je sois presque totalement momifié. Elle parfait mon immobilisation en faisant quelques tours autour de ma tête, ce qui brouille ma vue par superposition des couches de cellophane et me fait désespérément suffoquer. Riant de mes vaines tentatives d’aspirer au travers du plastique, elle finit, marque d’indulgence, par dégager deux fentes au niveau des petits trous de ma cagoule, je peux enfin aspirer de l’air de manière forcenée…
 
Mais ce répit n’est que de courte durée, elle chevauche mon visage avec son pantalon de velours, pressant la douce étoffe sur ces deux petits orifices palpitants de manque d’oxygène, pour de longues séries d’apnées de durée croissante : trente secondes suivies d’une courte pause, puis quarante secondes, une minute, une minute trente… Pour vérifier le temps écoulé, Maitresse Célia utilise une série de sabliers de différentes durées qu’elle m’a ordonner de lui procurer.
Cela lui permet de se concentrer sur mes réactions pour s’amuser de la manière dont j’essaie de résister sans bouger, jusqu’au moment où je commence à me tordre comme un ver, tentant en vain d’échapper à sa prise en proférant des mmmm mmmmm étouffés. Lorsque je suis proche d’y parvenir, il lui suffit d’affermir sa position en m’enserrant plus fermement la tête dans le doux et étouffant étau de son pantalon de velours. 
 
Après de longues séries d’étouffements, elle semble m’accorder une pause… En fait non, voilà qu’elle enfile sur ma tête un grand sac de plastique fin et transparent, du type de ceux utilisés par les pressings pour protéger les vêtements. Elle le referme en nouant un foulard autour de mon cou. Cette technique me permets de respirer à ceci près que l’air contenu dans ce grand sac va devenir rapidement de plus en plus vicié, le temps pour Maîtresse Célia de procéder tranquillement à de nouveaux ajustements.
Elle pratique deux fentes dans le cocon de plastique au niveau de mes tétons et y replace les pinces, flash intense de douleur… Elle dégage aussi à coup de ciseaux une fenêtre vers mes parties intimes… et met en place des patches collants reliés à un appareil délivrant des secousses électriques. Tous ces préparatifs prennent du temps et je suffoque dans mon sac fermé de ce foulard bien serré. J’indique par des gémissements étouffés que je sollicite une pause. Elle retire le foulard et ouvre le sac quelques instant ce qui m’autorise une brève inspiration d’air libre. Puis le sac est remis en place, en serrant plus fort encore le foulard, augmentant la sensation de strangulation, de quoi me faire regretter d’avoir quémandé cette pause !
 
Enfin la préparation de mon prochain supplice se termine. Maîtresse Célia ôte le sac de plastique, me permettant alors prendre de grandes inspirations. Elle s’assied sur mon visage et je sens à travers ma cagoule de latex toujours en place le contact du pantalon de velours. Cette chevauchée va rythmer une série d’apnées aléatoires accompagnées de chocs électriques sur mes parties intimes. Dans cette alternance de suffocation et douleur, je perds complètement la notion du temps et de l’espace. Ce divin supplice ne cesse que lorsque mon sexe, malgré moi excité de ces manipulations, explose de jouissance. 
 
Louis, soumis de Maîtresse Célia