C’est ma première visite chez Maîtresse Célia. Je suis un peu nerveux et tiens à me faire bien voir de ma nouvelle Maîtresse. J’apporte une petite boîte de chocolats noirs ainsi qu’un bouquet de fleurs. Au départ j’avais dans l’idée de lui offrir des camélias, symbole d’adoration, mais je n’en avais pas trouvé. Je m’étais donc rabattu sur un petit bouquet d’œillets très jolis. Mon erreur fut d’ignorer que l’on offre jamais des œillets ! Surtout à une Dominatrice, surtout à Maîtresse Célia ! Elle me fait la leçon : « Tu apprendras qu’offrir des œillets ne se fait pas, c’est un manquement aux règles élémentaires du savoir-vivre. Au dix neuvième siècle les directeurs de théâtre signifiaient aux actrices qu’elle étaient congédiées en leurs offrant un bouquet d’œillets. Tu me prends pour une actrice que tu peux congédier ? Voilà ce que j’en fait de ton bouquet, insolent… » Maîtresse Célia m’arrache le bouquet encore emballé de sa cellophane et me gifle avec cet instrument inattendu. Quelques aller-retour bien appliqués sur mes joues ont tôt fait de réduire mon bouquet en charpie et de me faire monter le feu au visage. Pour finir, elle m’ordonne de brouter les fleurs qui jonchent le sol. « Tu vas les bouffer tes œillets, je vais t’apprendre les bonnes manières ». Je dois les mâcher une à une, les recrachant à mesure dans une gamelle qu’elle me tend. Les présentations sont faites, Maîtresse Célia m’invite de cette manière à entrer très vite dans le vif du sujet.

Maîtresse Célia m’avait ordonné de porter une culotte de femme sous mes vêtements depuis le matin avant de me rendre au rendez-vous. Dès mon arrivée, Maîtresse Célia me fait attendre à genou dans l’entrée. Elle m’ordonne ensuite de me déshabiller mais en gardant la culotte. Elle me met mon collier et ma laisse de chienne. Je pénétre à quatre pattes dans son antre. Démarre une séance merveilleuse de domination qui restera toujours dans ma mémoire, avant la prochaine, j’espère, avec Maîtresse Célia. 

Maîtresse Célia me met à ses pieds et me dit : »Te voilà à ta place petite chienne ». Et oui, c’est exactement ce que je ressens : je suis à ma place là, à ses pieds, à ses ordres et à sa merci. S’enchaîne une séance parfaitement maîtrisée. Maîtresse Célia sait aller plus loin que ce que son soumis imagine mais jamais trop loin. C’est le talent des grandes Maîtresses. Tout en m’insultant ainsi que je l’avais demandé dans ma présentation, elle m’ordonne de lui baiser les pieds et lécher ses hauts talons, j’adore. Je suis une « suceuse » née et Maîtresse l’a bien senti. Menottes aux poignets et aux chevilles, Maîtresse m’attache contre le mur, bras et jambes écartés, mon sexe exposé à elle et à ses sévices et envies. Je suis à nu, exposé, sans défense. Je m’abandonne totalement à elle. Elle me met un écarteur dans la bouche, je ne suis plus qu’une chose. Elle me met des pinces aux tétons et y suspend des poids, c’est douloureux mais merveilleusement bon aussi. Je suis à elle. Elle joue avec moi de diverses manières et je lâche totalement prise, me laisse pendre par les poignets. Je suis dans un état second, un état d’abandon.

Mes tétons me font mal et c’est terriblement bon en même temps. Maîtresse Célia me détache et me promet ce que j’espérais, ce que j’attendais : son gode-ceinture. Je dois me mettre à quatre pattes, les poignets attachés aux chevilles dans une position de totale dévotion et soumission. Je lèche goulûment son gode-ceinture. Elle voit à quel point je suis « gourmande ». Elle passe derrière moi et me pénètre. Quel bonheur ! Je suis entièrement à elle ! 

Après m’avoir limé merveilleusement, Maîtresse Célia sait que je veux rester plein (Maîtresse Célia a l’air de tout savoir, c’est une déesse !). Elle maintient le gode avec un harnais pour que je le garde bien en moi. Elle m’ordonne alors m’approcher de son magnifique sexe. Elle me le fait sentir d’abord, quelle odeur de rêve ! Puis elle m’ordonne de le lécher. Devant l’honneur qui m’est fait, je me lance dans un cunnilingus frénétique.  Puis elle me met sur le dos et vient s’asseoir sur moi. Ce face sitting est une apothéose et Maîtresse Célia m’autorise à me branler. Je jouis tandis que ses fesses et son anus viennent se frotter contre mon visage. Une jouissance extrême. Je suis épuisé. Alors, Maîtresse Célia, devant mon lâcher prise total, me réconforte et me laisse reprendre mes esprits.

Ce fut clairement pour moi la plus belle des séances de domination. Maîtresse Célia sait tellement bien aller dans mes fantasmes (que j’avais décrit préalablement ) et en même temps créer beaucoup de surprises, ce qui fait que l’on est totalement en son pouvoir tout en vivant une séance de rêve. Je me suis senti totalement à ma place : tout en bas, à ses pieds.

Je me remets de ses sévices et de cette séance. Mais avec une seule envie en tête : recommencer, me laisser surprendre encore et être tout à ma Maîtresse.

Jérôme