En arrivant, j’avais une petite appréhension : comment alliez-vous être Maîtresse Célia ? Seriez-vous à la hauteur des témoignages flatteurs lus sur votre site ? On rencontre tellement de dominatrices qui sont juste des « godeuses » sans aucune subtilité ni imagination.

Après un bref interrogatoire sur ce que je viens chercher, ce que j’accepte ou pas, je suis rassuré de constater que vous avez lu attentivement et avez même pris quelques notes de mes souhaits.

Quand je sors de la douche, vous me mettez tout de suite la main dessus. Vous me tenez fermement par la nuque, m’obligeant à courber l’échine. En bon soumis je me laisse faire, puis c’est la mise en laisse. Je vous suis comme un chien bien docile derrière sa Maîtresse.

A genoux devant vous, je sens votre regard se poser sur mon corps nu et fébrile.

J’attends que Maîtresse Célia décide ce qu’elle va faire de ce soumis. J’entends qu’elle réunit les instruments nécessaires, je n’ose regarder ce qu’elle prépare. Maîtresse commence par me tendre des boules Quies qu’elle m’ordonne de placer dans mes oreilles. La privation sensorielle commence. Une fois ces bouchons correctement mis en place, Maîtresse Célia passe sur ma tête une fine cagoule de Lycra qu’elle referme à l’arrière par un zip. Une deuxième cagoule, en cuir celle-là, vient emprisonner ma tête, l’enserrant par un lacet tel un corset bien ajusté autour de mon crâne. Maîtresse Célia ajoute un bandeau de cuir venant occulter les ouvertures de la cagoule. Je suis désormais plongé dans l’obscurité. Un bâillon boule vient obstruer ma bouche, m’interdisant toute parole inutile. Je n’ai alors plus beaucoup de repères sensoriels. Je ne peux désormais ni entendre, ni voir, ni parler. La tension monte peu à peu en moi. Je perçois à peine quelques sons étouffés mais tout est devenu très confus.

Subitement, mes poignets se retrouvent enserrés dans des bracelets de contrainte. D’autres bracelets sont placées autour de mes chevilles. Chacun de mes poignets est ensuite solidement fixé à mes chevilles respectives, m’obligeant à incliner mon buste jusqu’à ce que mon front repose sur un coussin généreusement placé devant moi. J’ai le dos cambré, la croupe offerte, contraint d’adopter une posture de dévotion absolue devant ma Maîtresse, tel un sujet devant sa Majesté. Je me sens désormais ramené au rang d’esclave soumis à toutes les volontés de Maîtresse Celia, le simple jouet de tous ses désirs, dont elle peut se servir à sa guise et dans la quiétude de ne pas avoir à supporter ses éventuelles protestations. 

Des pinces viennent mordre mes tétons. Des coups sont appliqués sur mes fesses. Quelque chose vient également enserrer mon sexe, mais je ne sais pas de quoi il s’agit dans la position où je me trouve.

Puis, plus rien, le temps s’arrête, je n’entends plus Maîtresse Célia. Est-elle là à m’observer ou bien est-elle sortie de la pièce ? Je patiente. Le temps se fait élastique. Quelques secondes ? Quelques minutes ? Il m’est impossible de mesurer la durée de cette attente en l’absence de repère. J’attends. L’impression ressentie est extraordinaire, hors du temps et de l’espace connu.

La présence de Maîtresse Célia se fait subitement sentir par la froideur d’un plug s’introduisant dans mon intimité. Ce que je ne sais pas encore c’est que ce plug est métallique et qu’il est relié par un fil électrique à un boîtier dont Maîtresse Célia a le contrôle !

Maîtresse Célia me fait lever pour la suivre. Nous marchons lentement dans un espace dont je ne peux mesurer les dimensions. Cet espace inconnu est devenu mon univers que je ne peux découvrir qu’au travers de mes pas hésitants et des mouvements maladroits que je fais pour suivre aveuglément Maîtresse Célia dans le monde qu’elle domine absolument.

Maîtresse Célia me fait assoir. Je sens le plug s’enfoncer plus profondément dans mon orifice.

Débute alors une série d’impulsions électriques de plus en plus intenses qui envahissent mon corps et mon esprit. Je n’ai absolument aucune autre sensation venant me perturber, et je suis ainsi parfaitement concentré sur ces vagues électriques, ces oscillations diaboliques mêlant plaisir et douleur, entre les mains expertes de Maîtresse Célia qui me conduisent progressivement et inexorablement vers l’extase finale la fin de la séance.

Définitivement, une séance d’une heure est vraiment trop courte !alliez-