A la suite de brefs échanges, Maîtresse Célia m’avait fixé rendez-vous à quatorze heures. Elle m’ordonne de rester à jeun jusqu’au rendez-vous et de boire au moins un litre d’eau juste avant de venir. Les consignes sont simples, brèves, claires et Maîtresse Célia m’impose ainsi sa présence psychologique depuis vingt-quatre heures. Une autorité naturelle rassurante en somme.
Une heure avant le rendez-vous, vers treize heures, un message :
– Procurez-vous des couches pour adulte
– ???
– Lavement = couches c’est ma règle.
Surtout ne pas discuter, j’obtempère.
A l’heure du rendez-vous, interphone franchi, je me présente à Maîtresse Célia. La pénombre volontaire du vestibule me laisse cependant découvrir cette femme rousse, fine, et revêtue d’un chemisier de latex qui ajuste ses courbes comme je le souhaitais. Merveilleux. Maîtresse Célia saurait-elle décoder mes aspirations ?
Mené au pied de son fauteuil, à genoux sur un coussin, je dois lui refaire ma présentation et lui avouer mes fautes. Elle s’enquière de mon état de santé, me palpe avec attention en me parlant doucement. Dos courbé, tête contre sa poitrine, je suis très ému. Ma main prend appui sur son genou et le contact de sa peau me trouble. Une peau délicate, douce, inespérée, excitante. Un moment de prise de contact, de soumission, de lâcher prise.
Allongé sur un lit recouvert d’un drap en plastique, Maîtresse Célia pose un bandeau sur mes yeux puis place sur mes chevilles des entraves de cuir, pose ensuite une corde puis élève chacun de mes pieds, les écarte soigneusement afin d’accéder à mon entre-jambes en toute commodité. Totalement immobilisé, j’entends un bruit d’eau, de plastique, un broc de lavement ?
Maîtresse Célia pose une couche ouverte sous mes fesses. Maîtresse est adroite, douce et ferme, le geste précis. Une canule me pénètre aussi doucement que sûrement, l’eau tiède s’introduit… je sens sa chaleur remonter doucement. Ainsi entravé, je subis ce lavement sans excès d’eau même si je la sens présente, je suis rempli au niveau qu’a décidé Maîtresse.
C’est alors que Maîtresse Célia vient s’asseoir sur moi, elle s’installe sur ma tête. Je suis coincé entre ses fesses. Divine position, immobilisé, je subis et trouve ma respiration.
Maîtresse Célia cherche quelque chose… Un bruit de métal ? Je ne vois rien, bien sûr. Et soudain, ses mains gantées de latex saisissent mon sexe, le dressent, puis Maîtresse Célia fait pénétrer une tige dans mon urètre, une longue tige de métal qui me pénètre profondément, très loin puis arrête. Cette intrusion me fige, je perds toute souplesse et surtout je me sens cloué au lit, incapable de bouger.
Maîtresse Célia devient Docteur Célia.
Satisfaite de mon lâcher prise, Dr Célia se cambre sur mon visage, pose son sillon fessier sur ma bouche… Je sens une magnifique odeur d’excitation. Elle ouvre subrepticement le zip magique de sa culotte de dentelle, me permettant soudain d’accéder à une intimité que seule ma langue peut explorer et caresser. Je suis dominé au bon plaisir de Dr Célia qui poursuit l’exploration de mon urètre introduisant les sondes de diamètres progressifs.
Dr Célia est perfectionniste. Elle annonce que je risque de recevoir un flux abondant qu’il me faudra boire. Pour éloigner tout refus de ma part, Dr Célia pose un écarteur de bouche, l’ouvre, force l’écartement et maintient l’ouverture d’un cliquetis définitif.
Je ferme les yeux, je sens plus que je ne vois Dr Célia prendre position et déverser son liquide. C’est une première pour moi. Je suis arrosé et comblé de sa générosité.
Ce relâchement est suivi d’un autre… le mien, je ne peux plus me retenir. Le lavement fait son effet, je dois remplir la couche dans la honte d’utiliser cette protection. C’était la volonté du Dr Celia, je dois l’accepter et m’en remettre à elle en toute confiance. Mais à quel prix !
Fini ? Non, la douche prise, je dois m’allonger, Dr Celia pose une couche très épaisse avec laquelle je dois repartir. Une façon de clore le traitement ? A renouveler ?
Merci Docteur Célia