De façon magistrale et totalement inattendue j’ai reçu vos premiers SMS quelques heures avant la séance. Ces instructions ont commencé à me bouleverser et me déboussoler. Votre première question « Avez-vous une cage de chasteté ? » m’a saisie d’un seul coup et c’est en tremblant que je vous avouais en posséder une. « Mettez-la » fut votre réponse immédiate. J’ai senti tout à coup que cette rencontre allait être inoubliable. J’avais mentionné dans ma présentation que j’avais pratiqué en solo avec une cage notamment mais je n’avais pas imaginé que vous alliez utiliser cet aveu. Vos SMS ont continué. Vous m’avez ordonné d’enfiler un corset puisque j’en avais un et de rester à jeun jusqu’au rendez-vous, sans me donner d’explication. Pour terminer vous m’avez demandé d’apporter tous mes accessoires. Je vous avouais en avoir jeté beaucoup, saisi par la honte. C’était selon vous une erreur coûteuse quoique courante. Je ne sais quel charme opérait déjà mais je ne pouvais faire autrement que de vous obéir. À partir de ce moment, j’étais dans un état que je n’avais jamais ressenti auparavant. Extrêmement nerveux, pris de vertiges sans doute dû à la faim grandissante et à la compression du corset.
Enfin j’arrivais chez vous ! Enfin je vous voyais ! Mon Dieu… Quel décolleté… Quelles bottes ! Tout de suite vous m’avez interrogé sur mes expériences précédentes. À peine pouvais-je balbutier quelques mots, intimidé devant vous, seulement vêtu de ma cage et de mon corset de satin rouge. Et pourtant je ne me sentais pas ridicule, je me sentais bien, nerveux sans doute mais bien, libéré peut-être. Jamais auparavant je n’avais porté de corset ou cage devant quelqu’un, je n’avais même pas songé à le faire réellement. D’une main experte vous avez serré mon corset et j’ai adoré cette sensation au fur et à mesure que vous en tiriez les lacets. J’aurais bandé si la cage ne m’en avait pas empêché.
Vous m’avez fait entrer dans le séjour et fait agenouiller devant vous. Me tendant un livre de dessins érotiques vous m’avez ordonné de le feuilleter en m’arrêtant sur les gravures qui retenaient mon attention sans lire les textes d’accompagnement. De page en page j’apercevais des scènes d’humiliation, de soumission et de torture de mâles aux mains de Maîtresses implacables. Vous m’observiez, attentive à chacune de mes réactions. Aucune de mes hésitations devant certains dessins ne vous échappait ! J’avais peur du désir et de l’émotion que suscitaient pour moi toutes ces images. Me retirant le livre des mains vous vous êtes moquée de mon trouble.
Puis vous avez ouvert le sac d’accessoires qui me restaient et que j’avais apporté à votre demande. Vous avez sorti un par un les objets de ma collection. Quelques corsets, un collier de posture… J’étais soudain confronté, confrontée devrais-je dire plutôt, à mon côté salope, celle qui porte des talons, des corsets, et qui met des faux seins. Ce penchant secret vous l’avez découvert. Vous êtes la seule avec moi à connaître mes secrets désormais.
Vous m’avez attaché les mains derrière le dos et m’avez enfilé une cagoule de latex en la fermant d’un zip. Par dessus vous avez ajouté le collier de posture en cuir auquel vous avez relié une laisse. J’entendais mal, je voyais mal et je ne pouvais presque pas bouger la tête. Vous m’avez plaquée au sol pour que je lèche vos bottes. J’étais humiliée mais je ne pouvais pas m’arrêter de les embrasser et de les lécher frénétiquement. Si seulement j’avais pu les tenir avec mes mains ! Vous avez alors énoncé ma nouvelle condition de soumise, sans droits, sans aucun pouvoir de décision, avec pour seul devoir de vous servir pour votre plaisir. Je n’avais jamais été traitée comme ça. C’était difficile et délicieux à la fois. Vous avez posé des pinces sur mes tétons. C’était douloureux, je résistais à grand peine. Votre menace de me mettre des pinces encore plus rigoureuses me fit frissonner.
Je me suis retrouvée face à un mur tendu de vinyle noir, bras accrochés et jambes écartées par une longue barre. J’aimais être ainsi attachée en X et à votre merci. Vous avez commencé à m’appliquer quelques fessées très sonores. Vous vous colliez à moi. Je sentais votre corps, votre souffle, c’était délicieux. Puis j’ai senti quelque chose contre mon anus. Une grande envie d’être prise m’a parcourue. Vous m’avez ordonnée de me cambrer en me tenant droite, je l’ai fait maladroitement et vous avez décidé de me punir pour cette faute. Pour forcer mon maintien vous m’avez introduit un crochet de métal dans le cul. Relié à une corde le crochet me tirait vers le haut. Je n’avais plus d’autre choix que de me cambrer outrageusement en me tenant en équilibre sur la pointe des pieds. Vous avez tendu la corde encore un peu plus jusqu’à ce que je sois presque suspendue dans les airs, totalement immobilisée sur l’extrême pointe de mes pieds ! C’était tout à fait diabolique.
Vous m’avez annoncé que j’allais recevoir ma première correction. Des mots puissants venant de vous. Vous m’avez fait compter jusqu’à dix les coups que vous me portiez sur les fesses à l’aide d’un grand paddle de bois. Vous vous êtes assurée que j’acceptais les marques et comme je répondais par l’affirmative vous avez enchaîné en me cinglant les fesses avec un martinet de cuir épais. Trois jours après la séance je porte encore les marques délicieuses de cette correction. Merci Madame. Au bout d’un moment sur les pointes un de mes mollets s’est mis à trembler. Je vous en ai avertie car cette sensation me faisait « sortir de scène ». Vous avez été à l’écoute et avez relâché quelque peu la tension de la corde pour me soulager.
Vous m’avez fait chaussé des chaussures rouges aux talons vertigineux, j’étais aux anges ! J’avais du mal à marcher car je tremblais sur ces échasses et le collier de posture m’empêchait de regarder vers le bas mais j’ai adoré cette leçon d’apprentissage de la marche « catwalk » en talons à la manière d’un mannequin qui défile (à moins qu’il ne s’agisse seulement du défilé d’une vilaine salope ?).
Vous avez enchaîné avec une scène de viol. Solidement attachée, aveuglée, bâillonnée avec un gode dans la bouche, vous me décriviez la scène à mesure. Votre gode s’enfonçait inexorablement. Je me sentais sale, violée par des hommes dans un coin de rue. Je sentais leurs couilles tapant sur mon cul. Cette scène a été inoubliable quoique difficile pour moi. Vers la fin j’étais à bout de souffle. Vous me menaciez de me partager avec d’autres hommes. Mon imagination s’emballait à cette évocation rendue bien réelle par la sensation du sexe qui me pénétrait profondément. J’étais à la limite lorsque vous avez ralenti le rythme, puis stoppé. Quelle expérience pour sentir ce moment ! Première limite repoussée, je ne l’oublierais pas !
Pour finir vous m’avez ordonné de me coucher sur le dos. Vous avez entravé mes poignets avec mes chevilles. J’étais exposée à vous, les talons de mes chaussures renforçaient cette sensation. Puis vous avez commencé à jouer avec mon désir. Me tenant fermement vous approchiez vos sublimes seins, que je cherchais désespérément à regarder et à lécher, c’était délicieusement frustrant. Puis vous avez fait de même avec vos lèvres, vous étiez si proche mais je ne pouvais pas bouger d’un millimètre ! Mon sexe encagé se faisait bien sentir. J’aurais tellement aimé bander !
C’est sur cette frustration que vous avez décidé de terminer la séance. J’étais complètement épuisé et frustré. Mais je ne méritais pas de jouir pour cette première fois, votre verdict fut sans appel : le cul trop resserré, la posture avachie, la démarche en talons incertaine, le léchage de bottes hasardeux, le visage mal rasé et manquant notablement de résistance à vos châtiments malgré la volonté que j’en avais. J’acceptais la sentence. Je travaillerai tous ces points afin de mériter la jouissance finale une prochaine fois.
J’achève ici le récit de notre première rencontre. Je ne sais pas écrire de façon romanesque comme les autres témoignages de votre site. Je vous écris à vous mais aussi à moi-même pour fixer mes souvenirs et me permettre d’assimiler cette première rencontre.
Vous êtes la première Dominatrice que j’ai contactée et cela déjà vous place dans un endroit unique dans mes souvenirs. C’est à vous que j’ai pour la première fois avoué mes pulsions. Ça a été cathartique et libérateur de vous écrire. Vous avez savamment alterné la souffrance physique avec l’humiliation précise et raffinée. Jamais une insulte, juste l’énonciation de ce que je suis mais que j’ai encore du mal à assumer.
La session a été intense pour moi, tant sur le plan physique qu’émotionnel. Vous m’avez appris beaucoup sur moi-même. Vous avez deviné et réveillé mes pulsions qui dormaient doucement au fond d’un placard. Vous m’avez savamment fait découvrir quelques limites, merci Maîtresse Célia. Je vous promets de reconstituer ma collection de talons hauts et d’améliorer ma forme physique pour à l’avenir pouvoir subir plus longuement encore vos justes châtiments.
à vos pieds, ou sous vos pieds,
M.