Le jour tant attendu était enfin arrivé, celui de ma première rencontre avec Maîtresse Célia. Avant cela, il avait fallu bien évidemment informer Maîtresse de ma faible expérience en matière de domination et de ce que je recherchais lors de la séance. Plutôt que d’énumérer une liste de mes envies, je décidai de les exprimer sous forme d’un petit scénario que je soumis à Maîtresse Célia. Je m’imaginais jeune fille innocente envoyée par sa mère en visite à sa meilleure amie afin d’apprendre les règles de comportement avec les hommes. Cette femme mûre profitait de l’occasion pour abuser de la jeune fille en assouvissant ses fantasmes pervers sur elle.
Il va sans dire que la veille du rendez-vous, l’excitation commença à monter en pensant à ce qui allait m’arriver le lendemain. Une heure avant de me rendre en moto au rendez-vous, je m’introduisis dans l’anus un petit plug dont j’avais eu l’utilisation avec une de mes ex-copines. Je souhaitais que Maîtresse le découvre par elle-même et m’inflige la punition méritée pour une telle initiative déplacée de la part d’une jeune fille. Je dois avouer que j’avais sous-estimé les effets de la présence de ce petit plug qui se fit bien sentir alors que je me trouvais assis sur la selle de ma moto roulant sur une chaussée dégradée. Chaque cahot me rappelait la présence du petit intrus. Ce fût donc excité et déjà légèrement humide que je passais la porte d’entrée de l’immeuble de Maîtresse Célia. Dans l’ascenseur je fus soudainement hésitant. Cette initiative n’allait-t’elle pas lui déplaire ? Elle n’avait pas été validée au préalable par Maîtresse. Je baissais rapidement mon pantalon et retirais l’objet introduit une heure auparavant.
La porte s’ouvrit et je me trouvai enfin en présence de Maîtresse Célia. Je dois avouer que je fus assez intimidé. Elle me fit entrer et m’ordonna de me « mettre à l’aise ». Je me déshabillais sans mot dire et me retrouvais nu devant Maîtresse habillée de noir (chaussures à talons haut, bas coutures et corset de cuir).
Maîtresse se rapprocha de moi alors que j’étais toujours dans l’entrée afin de fixer un collier autour de mon cou puis elle y attacha une laisse. Une fois harnaché de cet ustensile Maîtresse tira la laisse afin de m’emmener dans une autre pièce. Dès lors, le vouvoiement du début se transforma en tutoiement. « Alors, tu es venue pour que je t’explique comment se comporter en présence des hommes. Ta mère a bien fait de me faire confiance. Tu vas commencer par t’occuper de mes pieds. » Je m’exécutais avec zèle et me jetais sur le sol pour lécher et embrasser les pieds de ma Maîtresse qui en se déplaçant dans la pièce me forçait à ramper pour la suivre.
Après quelques minutes de cette mise en action Maîtresse Célia tira sur la laisse pour me forcer à me relever. Des bracelets furent installés à mes poignets et à mes chevilles, des pinces reliées par une chaînette posées sur mes tétons (non sans une douleur certaine) et je fus revêtu d’une robe noire moulante et très courte qui laissait à vue le bas de mon anatomie. Mes bras furent immobilisés derrière mon dos et Maîtresse me passa une cagoule et me couvrit les yeux d’un bandeau. Maîtresse m’introduisit dans la bouche un anneau retenu par une lanière fixée autour de ma tête. De la sorte, ma bouche était grande ouverte et Maîtresse décida d’y fixer un bâillon plug. Je ne pus donc plus m’exprimer distinctement et Maîtresse le savait parfaitement alors que je devais répondre à ses questions. Elle s’adressait maintenant à moi au féminin. « Alors, tu es maintenant prête pour ton initiation. Maintenant que tu es presque une femme ta mère m’a chargée de t’apprendre à assouvir sans discuter tous les fantasmes des hommes. Pour commencer tu vas te prosterner devant moi. » Une fois dans cette position Maîtresse Célia me demanda de passer mes bras entre mes jambes et elle les attacha à mes chevilles. Dans cette position je n’avais plus d’autre choix que de lui offrir ma croupe. Elle retroussa ma petite robe sur mon dos pour découvrir totalement mon intimité. Suivit la mise en place du Humbler, un petit carcan de bois emprisonnant mes testicules et qui étirait la peau de mes bourses à leur maximum en augmentant la sensation d’immobilisation. « Sais-tu que tu es très sensuelle comme cela ? Je vais maintenant préparer ton petit trou afin que les hommes puissent en profiter sans ménagement. » C’est ainsi que je me retrouvais pluggée et immobilisée sur le sol à la merci de Maîtresse Célia qui commençait à faire aller et venir le plug lentement afin de bien me faire sentir son effet et élargir mon anus. Mon sexe était gonflé et ma respiration haletante. Après plusieurs minutes de ce traitement, Maîtresse interrompit les va-et-vient et retira l’ustensile de mes fesses. Je pus reprendre mon souffle. Elle m’abandonna quelques instants dans cette position. je l’imaginais me regarder nu et à sa merci. Ce fut à ce moment là que je me senti véritablement dans le corps et la tête d’une jeune fille. La soumission et le « lâcher prise » s’installèrent à cet instant et pour le reste de la séance.
Je sentis alors Maîtresse s’agenouiller derrière moi et je compris immédiatement ce qui allait suivre. « Tu vas bien te cambrer et te relâcher. Je vais te montrer ce que les hommes vont faire d’une petite vicieuse comme toi. » Je sentis alors le gode de Maîtresse s’appliquer sur mon sphincter afin d’en forcer le passage doucement mais sûrement. Ses mains empoignaient mes hanches fermement. Les allées et venues se firent alors de plus en plus rapides et profondes jusqu’à ce que je sente l’entrejambe de Maîtresse plaquée contre mes fesses. Le long gode qui me pénétrait ne pouvait aller plus loin alors que je me cambrai de désir sous les coups de hanches répétés de mon initiatrice.
Maîtresse lâcha d’un ton autoritaire « Alors, tu les sens bien mes c… ma petite salope ? » tout en tirant sur la chaînette qui reliait les pinces fixées sur mes seins gonflés par la douleur qui maintenant passait à travers tout mon corps.
Je faillis jouir sous l’effet de ce gode ceinture enfoncé au plus profond de moi-même mais je parvenais à me retenir craignant une punition sévère de la part de Maîtresse Célia pour ne pas avoir été autorisé à le faire.
A la suite de cette profonde et sévère étreinte, Maîtresse me libéra de mes liens afin de me positionner face à un mur tendis d’un drap de vinyle noir. Après m’avoir attaché les poignets de chaque côté d’une barre positionnée au-dessus de ma tête, Maîtresse attacha mes chevilles au niveau du sol. Je me retrouvai immobilisée en croix tout en gardant les jambes légèrement fléchies car le Humbler qui emprisonnait toujours mes testicules les étirait au maximum. Cette position en croix m’immobilisait déjà mais cela n’était rien par rapport à ce qui allait suivre…
Soudainement, je sentis un objet froid effleuré mon anus avant que celui-ci ne s’y introduisit profondément. Une fois bien en place, le crochet se tendit et tira l’ensemble de ma croupe vers le haut m’obligeant à me mettre sur la pointe des pieds. La possibilité de me soulager fût très restreinte pour ne pas dire inexistante.
En cherchant à reposer mes talons sur le sol c’était le crochet qui tirait mon anus. En essayant de me redresser afin de soulager celui-ci, c’était mes testicules qui se trouvaient encore plus compressées par le Humbler. Je n’avais donc aucune autre option que de subir les sévices de ma Maîtresse qui connaissait pertinemment ma situation. Il ne fallut pas longtemps pour que mes jambes se mettent irrémédiablement à trembloter sans que je ne puisse contrôler quoique ce soit.
A cet instant j’imaginai Maîtresse observant sa soumise immobilisée et luttant contre une douleur augmentant délicieusement seconde après seconde.
Après quelques fessées reçues et les fesses rougies par celles-ci Maîtresse me détacha les pieds et les jambes afin de pouvoir lui faire face. C’est à cet instant que Maîtresse Célia se rapprocha de moi en collant sa poitrine contre mon torse. Était-ce volontaire ou pas ? Je ne le sais pas mais le frottement de sa poitrine contre la mienne augmenta encore plus la douleur ressentie au niveau de mes tétons comprimés dans des pinces apposées depuis maintenant près d’une heure. A cet instant, mes sentiments oscillèrent entre la douleur provenant de différentes parties de mon anatomie et ma Maîtresse qui semblait me faire comprendre que ces douleurs étaient la juste récompense qu’une soumise se devait de ressentir.
Maîtresse Célia se saisit de ma verge dressée par l’excitation. D’une main ferme elle commença un léger va et vient qui accéléra mon poul et ma respiration. Un plug occupait toujours ma bouche grande ouverte et je sentais l’humidité du tissu de la cagoule autour de ma bouche provoquée par un excès de salive que je n’arrivais plus à déglutir. Alors le mouvement s’accéléra et je compris ce que ma Maîtresse recherchait. Je devais néanmoins ne pas totalement laisser le plaisir me submerger car le Humbler et le crochet toujours vigoureusement enfoncé dans mon sphincter me rappelaient à mes douleurs. Il ne me fallut pas longtemps pour lâcher ma semence et ce fût ce moment que Maîtresse choisit pour retirer les pinces de mes tétons tout en continuant à me masturber. Le temps sembla s’arrêter pour quelques lentes secondes que je ne souhaitai pas plus rapides. Je ne sais pas si c’est la douleur de l’afflux sanguin dans mes tétons soudainement libérés ou l’éjaculation aussi intense que réconfortante qui fût à l’origine d’un tel plaisir et qui provoquait cette incroyable sensation d’apesanteur. Je n’ai pas encore de réponse précise à cette question mais ce qui est certain est que le moment fût intense.
Maîtresse Célia se fit dès lors plus chaleureuse. Elle m’invita à m’allonger afin de reprendre mes esprits et me couvrit d’un plaid. Elle me proposa un rafraichissement et une discussion agréable s’ensuivit. Le temps vint pour moi de prendre congé.
Je suis encore aujourd’hui troublé par toutes les étapes par lesquelles je suis passé lors cette séance. Ce dont je me souviens parfaitement, c’est que je suis arrivé « soumis » et suis reparti(e) « soumise » prête à montrer lors d’une prochaine rencontre (que j’espère bientôt dans le temps) les bienfaits de cette éducation experte.