Une Rousse Piquante
Récit à la manière de Bernard Montorgueil
Depuis toujours j’ai une faiblesse coupable pour les rousses, depuis toujours elles me troublent et me fascinent, voire me subjuguent quand elles se présentent sous les traits majestueux d’une Domina, d’une fière Amazone comme Maîtresse Célia !
La veille de cette nouvelle séance de dressage, des SMS savamment orchestrés m’avaient prévenu d’une « situation piquante pour mes tétons grâce à quelques emplettes faites dans les bonnes adresses du Marais ».
Le jour de la séance, dès le seuil franchi je me jetais à ses pieds. Célia était comme toujours flamboyante, toute vêtue de cuir, bottée, une cravache à la main. Elle me lança avec assurance « Je t’ai manqué Martin ? » Je répondais timidement. « Oh oui beaucoup Maîtresse ! » Elle reprit avec gourmandise. « Regarde les belles surprises que j’ai prévu pour toi » Je découvris posés sur une chaise haute les instruments de mon martyre : des liens de latex, un gode, plusieurs pinces à seins dont une étonnante paire en forme d’aiguilles « clinging claws » et un inquiétant soutien-gorge en cuir épais garni de piquants à l’intérieur avec un trou à chaque bonnet pour laisser passer le téton et le torturer. « Avant ces récompenses, tu vas souffrir pour me plaire, es-tu d’accord Martin ?
– Oui Maîtresse Célia. »
Vînt alors un moment encore plus intense que je vécu comme une sorte d’accomplissement. Je fus contraint de m’assoir sur un gode posé sur une chaise de bois dur jusqu’à ce qu’il m’emplisse tout à fait, solidement entravé sur cette chaise, le soutien-gorge garnis de clous durement plaqué sur mes seins, Maîtresse Célia entrepris d’abord un travail assez intense sur chacun de mes tétons, alternant pincement et malaxage avec ses doigts et ses griffes. Puis vint le moment où elle me posa les nouvelles pinces à aiguilles que je sentis pénétrer la chair tendre de mes tétons. La douleur était d’une rare intensité. Débarrassée de ses bottes, en séduisante tenue de pin-up – bas et culotte de voile noir, bustier de cuir – telle une mante religieuse, Maîtresse Célia s’assit sur mes genoux pour me torturer de plus près. Je sentais son humidité lorsqu’elle simulait une relation sexuelle impossible, ma chose étant enfermée dans une cage de chasteté. Le mors dans ma bouche m’empêchait de hurler sous la torture des pinces atroces, j’étais au paradis du masochiste. A cet instant précis je crus mourir en extase, je délirais, m’imaginant dans la chambre lui massant les jambes d’une huile délicate, retirant un à un ses vêtements puis posant passionnément ma bouche sur son sexe offert. Elle me chevauchait ensuite et frottait son sexe sur le mien pour finalement m’attraper par les cheveux et me trainer dans la salle de bains pour une douche dorée qui finissait par le don de mon jus sur ses pieds que je léchais avidement ! Ce rêve inaccessible pris hélas fin. Je fus détaché et débarrassé de la cage de chasteté puis sans ménagement traîné par la laisse jusqu’à ses pieds, mon sexe maintenu entre ses jambes gainées de soie, ses ongles acérés dans mes tétons, elle m’ordonnait « Donne-moi ton jus immédiatement ! ». Après quelques va-et-vient libérateurs je m’empressais de léchais avec délice mon propre foutre en signe de soumission ultime.
Maîtresse Célia me regardait amusée et ravie de l’instant. Je posais ma tête sur ses genoux en me demandant si par télépathie elle avait pu partager mon délire onirique dans la chambre.
C’est à ce nouvel instant d’extase que me revint cette citation tiré La Maison des Amazones de Montorgueil
[…] fétichiste fervent et masochiste volontaire, je suis et m’exalte être pour toujours asservi à votre despotisme. Ni les humiliations, ni le fouet, ni les tortures ne m’effrayent pourvu que vous me les infligiez ! »
Cet article a 4 commentaires
Magnifique ! Célia développe une imagination fertile pour faire souffrir sans concession soumis Martin. Du grand art.
Cher Philou, merci pour vos commentaires qui sont toujours très sympathiques. Vous et moi savons que notre Domina ne manque pas d’imagination peu s’en faut…alors quand elle rencontre un soumis assidu et très cérébral c’est à chaque fois une vraie alchimie. A chaque séance je dis à Maîtresse, c’est extraordinaire cette séance est la meilleure de toutes celles de ma vie d’esclave et c’est vrai…ce qui la fait toujours sourire tout comme ses promesses de nouveaux sévices encore plus sévères pour la séance prochaine. Je vis des semaines dans l’attente de ces rares moments de magie.
sympa cette illustration
Quelle chance avez vous eu de vivre une pareille expérience et d effleurer son intimité de si près !