Après un premier contact téléphonique avec Maîtresse Célia au cours duquel je lui confirmais ma demande en vue d’une séance ainsi que la date du rendez-vous, au jour dit je suivais ses dernières indications téléphoniques pour la rejoindre à quelques rues de la sortie du métro. Sortant de l’ascenseur aucun mouvement de porte ne se produisit dans le couloir m’amenant quelques secondes à me demander si je ne m’étais pas trompé. Une porte s’ouvrit après quelques secondes. Je m’y dirigeais avec un mélange d’empressement et d’inquiétude. Maîtresse Célia m’accueillit et referma la porte, me toisa quelques secondes sans rien dire en affichant un léger sourire avant de m’inviter à avancer et de me poser quelques questions d’une voix posée. Elancée, avec une belle chevelure et très sexy dans sa mini-jupe, ses bas et ses talons aiguilles, son décolleté laissait deviner sa superbe poitrine. Lumière tamisée et musique d’ambiance jazzy commençaient à m’émoustiller. Elle m’invita à me mettre à l’aise, comprendre me déshabiller, ce que je fis rapidement me trouvant en shorty légèrement transparent sous lequel j’avais enfilé un mini string (sans doute pour lui faire bonne impression)… De sa badine en cuir elle les fit glisser l’un après l’autre non sans avoir ironisé sur ce choix singulier de porter deux dessous qu’elle trouvait néanmoins seyants. « Viens par ici » m’ordonna-t-elle en me demandant d’avancer vers le milieu de la pièce, nu et intimidé. Ses mains m’effleuraient torse, tétons, et fesses. Sa badine glissait également le long de mon dos, s’insinuant entre mes cuisses. Elle me passa un collier autour du cou, puis une laisse et des bracelets aux poignets.

« Alors comme ça tu veux que je te transforme en femme ? » me demanda-t-elle… « Je vais combler tes désirs tu vas devenir une vraie petite pute. Je serai ton mac. Approche toi et mets-toi à genoux ».

Elle m’attira à elle par la laisse. Elle s’était assise pour préparer son nécessaire à maquillage. Je me plaçais devant elle. Avec des gestes sûrs et précis mais également très doux elle m’appliqua du fond de teint, du fard à paupières ainsi que du rouge à lèvres avant de me demander de choisir une perruque. J’optais pour une brune qu’elle ajusta, m’invitant à me contempler dans un miroir. Ma transformation prenait corps. Satisfaite de son travail elle m’ordonna de me relever et alla chercher une boite à l’intérieur de laquelle je devinais de la lingerie pour achever ma transformation. Elle passa derrière moi pour fixer un porte-jarretelles noir et me demanda d’enfiler des bas que j’attachais maladroitement et fébrilement au porte-jarretelles. Parvenu à cette première étape de ma féminisation, je dus, moment plus périlleux, glisser mes pieds dans une paire d’escarpins rouges du plus bel effet.

« Tu commences à ressembler à une petite femelle, mais il te manque quelque chose », glissa-t-elle en retirant de la boite un soutien-gorge rouge qu’elle m’agrafa avec doigté. Elle rembourra les bonnets avec des bas, l’illusion était presque parfaite, je m’abandonnais à cette idée d’avoir une apparence complètement féminine. « Marche et sois élégante maintenant que es devenue ma petite pute soumise », me dit-elle en se moquant de ma démarche hésitante, perché que j’étais sur ces talons pour moi vertigineux. « Approche et agenouille toi, enlève les bas de ta Maîtresse et applique toi ». J’obéissais alors à cette injonction qui n’était pas pour me déplaire. L’idée d’effleurer ses magnifiques jambes gainées de nylon m’excitait, provoquant un début d’érection que Maîtresse ne vit pas. Je retirais ses escarpins puis glissais mes doigts sous sa jupe pour atteindre le haut de ses bas et les détacher de son porte-jarretelles avant de les faire glisser le long de ses jambes. Divine manipulation. Satisfaite de sa soumise elle m’ordonna ensuite de lécher ses doigts de pieds. « Tu lèches bien ma petite Léa » (prénom que je lui avais proposé pour la séance), « Continue », m’encouragea-t-elle.  

Au bout de quelques minutes, sans doute ravie de cette première manifestation de docilité, elle se leva et se dirigea vers le milieu de la pièce où je la rejoignis. Elle me fit poser mes mains sur sa nuque, se rapprochant de moi, ses mains caressant puis malaxant mes fesses. « Tu es désormais ma petite femelle soumise, je suis ton mac et tu m’appelles Monsieur », me susurra-t-elle tout en continuant à pincer mes fesses. Je lui répondais en utilisant ce vocable, désireux de prolonger encore ce moment voluptueux où elle disposait de moi, devenu son objet.

« Passons maintenant aux choses sérieuses » indiqua-t-elle, mettant fin à ce moment sensuel. Elle me plaça face à un mur tendu d’un rideau noir et attacha mes poignets à des lanières fixées de part et d’autres. « Ecarte tes jambes et cambre toi bien». « Tu as un joli cul je suis sûre qu’il plairait à mon amant » minauda-t-elle. « Je vais te prendre en photo, lui en envoyer une et on verra ». Je l’entendis prendre des clichés puis s’approchant, elle commença à me caresser. Ce répit fut de courte durée car vint alors le moment où Maitresse décida de punir sa soumise. Aux caresses succédèrent de toniques claques sur les fesses que néanmoins j’appréciais imaginant déjà la suite. Celle-ci arriva vite. Maîtresse, que je ne voyais plus du fait de ma position face au mur, semblait manipuler un objet dont je ne devinais que trop l’usage qu’elle allait en faire. Je sentis alors un liquide froid s’insinuer dans mes fesses puis des doigts pénétrer  ma rondelle. « Je vois que cela te fais de l’effet petite cochonne… Je vais m’occuper maintenant de ce joli petit cul de soumise». A peine la phrase achevée je sentis le gode de Maîtresse (était-ce un gode ceinture où le manipulait-elle à la main ?… Peut-être, Maîtresse Célia, consentirez-vous à me le dire à la lecture de ce récit …) s’enfoncer lentement en moi, déclenchant un premier gémissement, mélange de douleur et de plaisir. Elle commença alors ses va-et-viens d’abord lentement, de plus en plus rapidement ensuite, provoquant chez sa soumise des râles qu’elle interrompit en  me faisant sucer un doigt que j’imaginais être le  sexe d’un homme. Cette pénétration et cette fellation digitale me comblaient. Estimant avoir suffisamment fait jouir sa soumise, Maîtresse détacha ma main droite et m’ordonna de me masturber, mon sexe étant presque en érection. J’obéissais avec plaisir, soulagé de ne plus subir les assauts du gode et arrivais à l’éjaculation. Elle recueillit mon sperme dans une sorte d’écuelle, le mélangea avec un autre liquide qu’elle me força à boire. Cette séance touchait à l’extase. Mais c’était sans compter sur une dernière punition administrée face au mur. Cette fois-ci ce furent les lanières d’un martinet qui cinglèrent mes fesses. La douleur devenant de plus en plus forte je suppliais en mon fort intérieur pour que cesse ce dernier supplice, moment qui vint enfin. Je fus détaché, les fesses rougies et brûlantes, le souffle court, la séance s’achevait. Maîtresse Célia m’aida à quitter les attributs vestimentaires qui avaient fait de moi une femelle soumise à la volonté de sa Domina, puis me démaquilla avec prévenance. Une douche et un café plus tard, après quelques échanges agréables avec mon hôtesse je prenais congé encore sous l’effet de cette séance menée de main de Maître(sse) et conforté dans mon choix de l’avoir contactée.

Léa