Tavish : « Crucifixion »
Un soumis poête, ça rime à quoi ?
Crucifié sur le mur du salon
Se mélangent en moi souffrance et jubilation.
Cette première dépasse mes espérances,
Dame Célia donne dans l’excellence.
Sa découverte se fit par hasard
Un soir que je traînais sur la toile un peu tard.
Alléché par des témoignages d’une réelle qualité
L’envie me prit de la rencontrer : je candidatais.
Mon C.V. validé, je demandais audience
Elle me fut accordée pour faire allégeance.
Vint le jour ou sexe encagé et cœur battant
Son huis s’ouvre pour moi : quel merveilleux instant !
Mes yeux découvrent alors l’objet de mes voeux :
Une rousse sensuelle, teint de lait, cheveux de feu
En corset de cuir, superbe fourreau
Jusqu’en haut des cuisses elle est bottée de peau.
Je m’incline et baise le bout de ses doigts
Et confirme mon gout pour la contrainte ;
« C’est parfait » me dit dame Célia
« Tu vas connaitre ma vision de l’étreinte »
Les préparatifs sont vites expédiés.
Nu et encagé,
Masque, collier, chaines et bracelets posés,
Devant Maîtresse je suis prosterné.
La cage est promptement remplacée
Par un Humbler en travers de mes fesses
Qui tire sur mes parties sans tendresse.
Plus question de se redresser
Je dois garder la posture du soumis humilié.
Ainsi courbé Maîtresse me plaque au mur.
Bras en croix, cuisse semi fléchies : dur, dur !
Je pourrais m’accroupir me dis-je un instant
Erreur ! Un crochet anal vient me suspendre fermement.
Le dos s’enflamme, les cuisses tétanisent.
Je commence à manifester par vocalises
Maîtresse n’apprécie guère et après quelques gifles
Décide de me faire taire par un bâillon peu jouissif
Je ne peux plus que râler et baver jusqu’à terre
Arrosant au passage mon sexe dur comme le fer.
Son aspect inspire dame Célia pour la touche finale.
Le membre tendu est embroché sans pitié
Par une longue tige d’acier nickelé
Qui s’enfonce dans l’urètre jusqu’à son extrémité.
Et voici donc le tableau final du pauvre supplicié
Crucifié,
Empalé,
Embroché,
Noisettes écrasées,
Bavant et poussant de pauvres râles
Les cuisses tremblantes et le dos en feu.
Je commence à craquer… Maîtresse eut elle pitié ?
Je suis progressivement libéré
Epuisé je tombe à genoux à ses pieds.
Mais l’heure n’est pas à se reposer !
Ordre m’est donné de gicler sans attendre !
Malgré la fatigue je ne serai pas long à m’épandre.
L’orgasme sera sismique pour enfin en finir.
Je m’étale aux pieds de Maitresse, exténué
La main poisseuse et ventre maculé.
Il me faudra un peu de temps pour récupérer,
Maîtresse m’aidera à émerger.
Une douche, un café et retour dans la réalité
Déjà nostalgique de ces instants passés.
Tavish.
Cet article a 3 commentaires
On aimerait voir 🙂 ça semble très pictural
Dame Célia flirte avec le casse noisette et suspend haut le crochet anal.
Aucune pitié, Dame tutoie les limites. La dame aux cheveux de feu s’éclate.
Magnifique. Philou
Merci pour le commentaire Philou mais félicitations pour vos propres récits qui ont été pour moi une source d’inspiration…
Tavish